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Mon expérience professionnelle dans la coopération au développement
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Salle de classe au Cameroun
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Une vocation
S'engager dans la lutte contre la pauvreté, dans l'amélioration de la gouvernance économique, s'investir auprès des populations les plus défavorisées, est pour moi une véritable vocation. Un combat quotidien.
Ainsi, j'ai souhaité dès 1992, peu de temps après avoir obtenu mon Diplôme d'études approfondies (DEA), m'engager dans le domaine de la coopération au développement.Renforcement des capacités régionales et nationalesJe suis actuellement en poste à la Commission européenne. Je travaille à la DG ESTAT, où j'apporte un appui technique aux Délégations, et aux DG Aidco et DEV dans la programmation, définition, le suivi et la mise en oeuvre de composantes statistiques de projets de coopération, en Afrique de l'ouest et en Afrique centrale. Ces programmes sont financés par les fonds européens de développement (FED) et s'inscrivent dans le cadre des accords de Cotonou, et plus globalement dans le consensus européen pour le développement, cadre de principes communs dans lequel l'Union et ses États membres mettront chacun en œuvre leurs politiques de développement dans un esprit de complémentarité. Les bénéficiaires incluent les pays et organisations d'intégration régionale dont l'UEMOA, la CEDEAO et la CEMAC. Les programmes visent à renforcer les capacités statistiques pour la gouvernance économique et la surveillance multilatérale, et du suivi commercial, en particulier dans le cadre de la mise en oeuvre des accords de partenariat économique (APE).Auparavant, j'étais assistant technique pour le Ministère français des affaires étrangères, auprès d'AFRISTAT, une organisation comptant 19 Etats membres en Afrique sub saharienne, basée à Bamako au Mali. J'ai notamment participé au renforcement institutionnel d'AFRISTAT, en contribuant activement à la définition et la mise en place d'un Fonds de capitalisation pour permettre de mener à bien les activités pour la période 2006-2015. J'ai également assuré le secrétariat et préparé les documents de travail des réunions institutionelles : Conseil des Ministres, Comité de Direction et Conseil scientifique. Par ailleurs, j'ai travaillé au renforcement des capacités statistiques des Etats membres dans le domaine de la diffusion des données. Ainsi, j'ai notamment créé sur un financement de la Banque mondiale, le Bulletin de données conjoncturelles des Etats membres d'AFRISTAT (voir toutes les publications à l'adresse suivante : http://www.afristat.org/?pg=710). Le principe de produire des publications régulières selon des formats similaires a ensuite été étendu à plusieurs Etats (Cameroun, Gabon et Mauritanie). J'ai également mis en oeuvre dans le cadre d'un FSP français un projet qui a permis de développer des sites Internet autonomes des Instituts nationaux de la statistique dans tous les Etats membres. Une coordination nécessaire des actionsIl m'est apparu nécessaire tout au long de mon parcours professionnel, de développer la coordination entre les partenaires techniques et financiers. C'est l'un des objectifs fixés, notamment dans la déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide.Dans mon domaine, j'y participe activement, en contribuant à la coordination des actions avec les principaux bailleurs multilatéraux tels que le FMI, la Banque mondiale, les nations unies et PARIS21, et les bailleurs bilatéraux, principalement la France et le Royaume uni. |
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