La lutte contre la pauvreté : un défi à relever
Je crois fondamentalement dans la coopération au développement, et je souhaite continuer à m'y investir. Contribuer à faire reculer sensiblement la pauvreté est un défi de tous les instants. Donner une chance, un espoir à chaque enfant, améliorer le système de santé, l'éducation, les infrastructure, favoriser l'investissement est un merveilleux défi. Aider les pays les plus pauvres à atteindre les objectifs du millénaire est une absolue nécessité. Aider les pays les plus pauvres à exploiter les opportunités offertes par la mondialisation tout en se protégeant de ses effets néfastes.
Le Commissaire Michel a déclaré : "Il est possible d'éradiquer l'extrême pauvreté en une génération. Il est possible d'améliorer sensiblement le niveau d'accès aux services sociaux de base.
Il est possible de stopper l'expansion du sida, de la tuberculose et de la malaria. Il est possible d'inverser le processus de déforestation. Tout cela peut être fait. Et si c'est possible, alors nous devons le faire. Ceci n'est pas un rêve. Je vous invite à y croire, vous aussi."
J'en suis tout autant persuadé !
La stabilité du monde, la sécurité, la préservation de l'environnement, le développement durable ne peuvent pas se réaliser en laissant la misère se développer à seulement 13 kilomètres de nos frontières les plus au sud.
Etre présent sur le terrain. Dans une Délégation de la Commission
Je veux continuer à y participer aux efforts de la Commission dans la lutte contre la pauvreté ! Etre présent sur le terrain, dans une Délégation de la Commission, à l'écoute des bénéficiaires, car à mes yeux la coopération c'est avant tout être au plus près des populations et des institutions nationales. Je cherche un poste de préference en Afrique sub saharienne ou en Amérique latine. Mais je suis ouvert à toute opportunité, notamment en Asie du sud-est, une région dans laquelle je n'ai pas eu à travailler, mais que je ne demande qu'à découvrir.
A mon niveau, je souhaite continuer à essayer de convaincre les bénéficiaires de nos programmes et les partenaires, sans jamais rien imposer. C'est selon moi l'une des conditions de la réussite de notre action.
Mes idées pour une coopération encore plus efficace
Etre en expatriation durant 6 ans et avoir visité à titre professionnel ou privé dans 54 pays à travers le monde, m'a permis d'approfondir quelques idées pour une coopération au développement encore plus efficace dans la lutte contre la pauvreté.
Des orientations récentes telles que faciliter le transfert des fonds des migrants, le micro crédit, les micros projets peuvent utilement être associée aux approches traditionnelles de la coopération. Mais aussi favoriser le commerce équitable, faire en sorte de valoriser toutes les potentialités du secteur informel, véritable réservoir d'initiatives fondé sur la micro-entreprise, donner aux ONG toute la place qui est la leur dans le développement.
Je crois dans le besoin de développer une croissance durable, de long-terme, et au besoin de définir des actions permettant d'y arriver. En promouvant des projets innovants afin de développer une vision à long-terme. Mais aussi en favorisant l'éducation, les investissements, les infrastructures.
Et aussi, comme l'a souligné Hubert Vedrine, ancien ministre français des affaires étrangères dans son rapport sur la mondialisation, travailler à faire converger les politiques africaines des pays de l'union européenne. Etre plus à l'écoute des africains et leur demander ce qu'ils attendent aujourd'hui de l'Europe [...] et de reformuler clairement nos objectifs, notre stratégie, notre politique.
Je crois également beaucoup à la coopération sud-sud. Des ressources humaines, des compétences existent même dans les pays les moins développés. Favorisons le partage d'expérience et de savoir faire avec les pays voisins. Les retombées n'en seront que plus positives. Pour toutes les parties.
Oui, il est possible d'éradiquer la pauvreté !
